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Xactly, spécialiste de l'IA appliquée à la performance commerciale, dévoile les conclusions de son étude « Gender Pay Gap ». L'enquête analyse les écarts de salaires - en dollars annuels - entre professionnels de la vente et du marketing, femmes et hommes, depuis 2019. Voici les conclusions : 

●   La France est le pays où il y a le moins d'écart entre hommes et femmes même si celles-ci demeurent moins bien payées.

Dans la vente et le marketing, les Françaises sont moins exposées aux écarts salariaux que leurs homologues britanniques, américaines ou allemandes. En effet, l'écart est de 729 dollars en France en 2020. Cela reste mieux qu'au Royaume-Uni (1152 dollars de moins pour les femmes) ou aux Etats-Unis (2254 dollars). L'Allemagne se retrouve en queue de peloton, les femmes y gagnent en moyenne 4183 dollars de moins par an que leurs homologues masculins.

●      Signe encourageant : les écarts se sont réduits entre 2019 et 2020. 

Dans la vente et le marketing, la tendance a été à une réduction des écarts de salaire entre hommes et femmes, et ce malgré la pandémie. Plus précisément, en Allemagne et aux Etats-Unis, la différence de rémunération a été divisée par deux sur cette période. La tendance est encore plus marquée en France et au Royaume-Uni où les écarts ont été quasiment divisés par trois.

●      Des salaires globalement similaires à postes égaux, mais des progrès à faire dans la représentation des femmes dans les postes à responsabilités.

L'étude montre que les femmes ont le même salaire que les hommes à poste équivalent. Effectivement, elle ne montre quasiment aucune variation entre les émoluments fixes des commerciaux des deux sexes. Les femmes sont en revanche moins représentées sur les postes à responsabilités, ce qui explique en grande partie les disparités constatées.

●      Les femmes sont plus nombreuses à atteindre leurs objectifs. 

A titre d'exemple, les business développeuses sont 50 % à atteindre leurs objectifs contre 28 % pour les hommes. Il en va de même pour les Customer Success Manageuses : 53 % versus leurs homologues masculins qui atteindront 36 %.