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Les investisseurs accrochent mal avec les médias sociaux

23 janvier 2014

Selon une étude Havas Paris/AMO, seulement 30 % des investisseurs mondiaux consultent régulièrement les médias sociaux pour s'informer. La raison : le manque de crédibilité de ces outils.

Seuls 30 % des grands investisseurs mondiaux consultent régulièrement les médias sociaux (13 % très fréquemment et 17 % fréquemment). C’est ce que dévoile l’étude menée auprès des plus grands investisseurs institutionnels mondiaux par l’agence Havas Paris et son réseau mondial de communication financière AMO. L’objectif de cette enquête : mesurer l’usage et l’influence des médias sociaux dans le domaine des relations investisseurs. Dans le détail, l’étude révèle que ce sont les forums d’investissement (39 %), LinkedIn (34 %) et les blogs financiers et d’investissement (32 %) qui sont les plus consultés, devant Twitter (22 %) et Facebook (10 %). Reste à savoir pourquoi ils sont si peu à consulter les médias sociaux. Selon l’agence, 85 % de ces grands investisseurs considèrent les médias sociaux peu crédibles et 16 % les jugent inutiles dans le cadre de leur activité. Pire, 50 % des investisseurs français jugent les médias sociaux « non pertinents » contre 16 % pour l’ensemble du panel. Parmi ceux qui consultent fréquemment les réseaux sociaux,  37 % les considèrent comme une innovation bénéfique permettant une diffusion des informations plus directe et plus rapide. Et 82 % s’attendent à ce que les médias sociaux deviennent une source d’informations financières plus importante à l’avenir. Alors vers quels médias se dirigent en majorité les investisseurs pour obtenir leurs informations ? Les agences de presse, indique l'étude : les dépêches sont consultées très fréquemment et fréquemment par 81 % d’entre eux et jugées fiables par 87 %. Suivent la presse offline et online (89 %) ainsi que la radio et la télévision (45 %). Les sites Internet corporate des entreprises ont également leur faveur (67 %). A noter que les investisseurs institutionnels français se distinguent par rapport à leurs homologues étrangers en se montrant plus sceptiques. Ils sont seulement 10 % à consulter les médias sociaux régulièrement (contre 30 % pour l’ensemble du panel). Contact : 01 58 47 95 26

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