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La publicité traditionnelle perd la course au titre du contenu le plus digne de confiance

Etude / 29 mars 2017

‏Les consommateurs français font sept fois plus confiance aux photos postées sur les réseaux sociaux qu'aux publicités traditionnelles, selon une étude que dévoile Olapic. Et de manière globale, seuls 7 % des consommateurs interrogés font confiance à la publicité par rapport aux autres types de contenu. 

La plateforme de contenu « earned » (UGC) Olapic publie les résultats d'une étude* mondiale analysant l'impact des photos générées par les utilisateurs sur la confiance des consommateurs et sur leur engagement envers les marques. Les résultats démontrent que seuls 7 % des Français interrogés font davantage confiance à la publicité traditionnelle plutôt qu'aux autres types de contenu, tandis que 43 % préfèrent regarder du contenu généré par les utilisateurs (UGC). D’après ce rapport intitulé « Confiance des consommateurs : Utilisation et attitudes envers le contenu visuel généré par les utilisateurs », les consommateurs se fient sept fois plus aux photos qui mettent en scène de « vraies personnes » qui leur ressemblent par rapport aux publicités traditionnelles.

L’étude démontre que la confiance a un impact considérable sur le taux de clics  ainsi que sur les ventes. En effet, plus de la moitié (59 %) des Français interrogés se disent plus susceptibles de cliquer sur une publicité mettant en scène une photo générée par des utilisateurs. Et ce n'est pas tout : 60 % des personnes interrogées envisagent d'acheter un produit après avoir vu ce genre de publicité et sont quatre fois plus susceptibles d'acheter un produit approuvé par d’autres consommateurs plutôt que par des mannequins ou célébrités.

‏« Les réseaux sociaux génèrent un volume d'images authentiques à la portée des consommateurs, transformant la façon dont ils voient les produits et dont ils interagissent avec les marques, souligne José de Cabo, cofondateur d'Olapic. Les résultats de cette étude suggèrent que les consommateurs sont à la recherche d'un dialogue honnête avec les annonceurs. Si les marques veulent renforcer l'engagement et accroître leurs ventes, elles doivent s'adapter à ce paysage changeant et communiquer avec les consommateurs en utilisant un langage visuel authentique qu'ils attendent. »

Les marques les plus perspicaces ont commencé à remarquer cette tendance et utilisent donc des hashtags créés par leur marque afin d’accroître leur visibilité et susciter l'engagement. Par exemple, la campagne #bareselfie de Lancôme a généré 50 % des ventes de son nouveau produit de soin DreamTone. Dans le même ordre d'idées, la marque de vêtements haut de gamme AllSaints a encouragé ses clients à poster des photos d'eux vêtus des habits de la marque avec le hashtag #ItsUpToYou. Grâce à cette campagne, leurs clients ont facilement pu parcourir du contenu généré par les utilisateurs, mais, en plus de cela, les conversions ont augmenté de 50 % pendant la première semaine de la campagne.

Les conclusions du rapport démontrent également qu'en France, les photos prises par les utilisateurs jouent un rôle clé dans le parcours d'achat des clients. 65 % des Français interrogés déclarent vouloir consulter des photos postées sur les réseaux sociaux pendant la phase de pré-achat, et 41 % se tournent vers le contenu généré par les utilisateurs pendant qu’ils font leurs courses en ligne ou dans les magasins.

Les Français interrogés ont également un certain faible pour le dialogue avec les marques sur les réseaux sociaux, et 70 % ont déjà posté des photos accompagnées du hashtag d'une marque. Cette tendance se confirme encore plus chez la nouvelle génération, puisque ce chiffre s'élève 75 % chez les Français de la génération Y. Et la motivation qui alimente cet activisme sur les réseaux sociaux est sans ambiguïté : près de la moitié (43 %) des Français de la génération Y qui ont posté des photos avec le hashtag d'une marque disent l'avoir fait parce qu'ils voulaient partager leur dernier achat avec leurs amis.

 

* Plus de 4 500 utilisateurs actifs sur les réseaux sociaux ont été interrogés, âgés de 16 à 49 ans aux États-Unis et en Europe (Royaume-Uni, France, Allemagne, Espagne et Suède)

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