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L’observatoire de la communication solidaire de Communication sans Frontières et Harris Interactive viennent de publier une étude sur les perceptions et attentes des internautes français vis-à-vis des associations et ONG sur les réseaux sociaux. Premier constat : la confiance envers les ONG reste tiède.

L’étude, réalisée en décembre dernier auprès de 1 000 internautes par l’observatoire de la communication solidaire de Communication sans Frontières et Harris Interactive, montre que les socionautes (terme employé par l’étude pour parler d’une personne disposant d’au moins un compte sur un réseau social, quel qu’il soit) restent encore assez passifs et se disent gênés de relayer des informations qui pourraient heurter leurs contacts. En effet, 64% des personnes concernées déclarent que lors de leur visite, elles ont « visualisé une des vidéos », 61% qu’elles ont « consulté le compte sans y faire d’action particulière ». 61% ont déjà « liké » une des actualités, et 51% indiquent qu’elles ont déjà « relayé les publications ». Si un gros quart des socionautes dit avoir « commenté ou donné leur avis » ou « posté des messages positifs », les usages actifs restent encore minoritaires sur les comptes des ONG.

Autre enseignement de l’étude : 77% des internautes français estiment que la présence sur les réseaux sociaux ne change pas l’image d’une ONG. Néanmoins, elle permet  une meilleure compréhension de leur identité : mieux faire connaitre les causes soutenues (69%), mieux faire connaître l’action (69%) et d’aider à identifier l’ONG (65%). Par ailleurs, près d’une moitié des socionautes déclare que cette présence sur les réseaux sociaux peut les inciter à participer en diffusant de l’information autour d’eux (49%), et à se mobiliser pour les causes soutenues (47%). Mais seuls 38% déclarent que cette présence les fait se sentir plus proches des ONG et qu’elle leur inspire confiance.

L’enquête révèle également que les principales attentes à l’égard des ONG sur les réseaux sociaux sont la transparence (expliquer plus précisément ce qui est fait des dons collectés pour 68% des interrogés ; publier le bilan annuel de l’association pour 45%), l’information (informer en temps réel des actions sur le terrain à 39%, proposer des vidéos, reportages détaillés sur les actions de terrain à 23%) et la pédagogie (expliquer en quoi son activité est différente de celle des autres ONG à 22%).