Les super-héros de la croissance
La croissance, bien plus qu’un terme économique, fait trembler tous les leaders d’opinion. Dans un baromètre de l’innovation édité par BVA, les énergies renouvelables et le numérique lui font bouclier pour la favoriser.
En cette période de crise économique importante, les États du monde entier craignent une stagnation de leur croissance. Selon les derniers chiffres publiés par l’INSEE en décembre 2011, la croissance du PIB de la France est à 0,3 % contre 0,4 % comme initialement prévu. Aujourd’hui, bon nombre de secteurs sont concernés de près ou de loin par ce problème. Cependant, certains peuvent être porteurs pour favoriser la croissance, comme en atteste le baromètre de l’innovation réalisé par BVA.Selon cette enquête réalisée du 21 novembre au 5 décembre 2011, auprès des leaders d’opinion (politiques, économiques et médiatiques), les énergies renouvelables et le numérique sont les secteurs susceptibles de favoriser la croissance. Le développement des énergies renouvelables obtient un plébiscite auprès des interrogés, avec un pourcentage de 67 % le qualifiant comme domaine économique où il faut investir en priorité. Quant au numérique, second du classement, 46 % des interrogés le considèrent comme le secteur privé sur lequel il faut miser. Bruno Vanryb, président du Collège Éditeurs constate : « Cette réponse est sans ambiguïté […] le numérique est aujourd’hui une industrie qui non seulement crée des emplois, mais constitue également le principal outil pour redynamiser la croissance française qui, il faut le reconnaître en a bien besoin. » Cette enquête nous apprend également que le bâtiment intelligent, permettant une optimisation de l’utilisation de l’énergie, sera l’innovation qui générera le plus de croissance dans les années à venir. Enfin, la lumière est mise sur le moral économique des éditeurs qui, soit dit en passant, est en chute libre. Sur l’échantillon des 177 éditeurs interrogés, 56 % d’entre eux déclarent se sentir moins confiants sur l’avenir de la situation économique de leur entreprise. Par rapport à leurs objectifs, la moitié d’entre eux, soit 50 %, se situent en dessous des objectifs qu’ils s’étaient fixés pour l’année 2011. Toutefois, ces difficultés économiques ne les empêchent pas de garder le cap. Ils prévoient pour les prochains mois une augmentation des effectifs et l’investissement sur des nouveaux projets dans les trois mois à venir.Contact : 01 71 16 88 00