Le marché publicitaire de nouveau en baisse
L’IREP et France Pub publient les résultats du marché publicitaire français en 2012.
Sans surprise, les recettes publicitaires nettes des médias ont baissé de 3,5 % pour atteindre un chiffre d’affaires de 13,3 milliards d’euros sur l’année 2012, selon les chiffres révélés par l’IREP et France Pub. Dans le club des cinq médias historiques (télévision, presse, publicité extérieure, radio et cinéma), quasiment tous voient leurs recettes diminuer. Celui dont la chute est la plus vertigineuse est la presse. Sur un an, les recettes de la presse quotidienne nationale ont baissé de 8,9 % (+ 0,6 % en 2011). Mais ce n’est pas tout. La presse quotidienne régionale : – 6,7 % (+ 0,2 % en 2011), la presse spécialisée : – 7,0 % (- 2,9 % en 2011), la presse gratuite d’information : – 2,5 % (+ 5,5 % en 2011), la presse gratuite d’annonce : – 23,7 % (- 18,8 % en 2011) et les hebdomadaires régionaux : – 1,5 % (+ 1,2 % en 2011) démontrent l’importance des mauvais chiffres de la presse sur le résultat final.
Du côté de la télévision, le média voit ses recettes diminuer de 4,5 % (+ 1,6 % en 2011). Quant à la radio et la publicité extérieure, on pourrait presque dire qu’elles s’en sortent bien, avec respectivement – 1,2 % (+ 0,6 % en 2011) et – 1,7 % (+ 1,3 % en 2011).
Même si pour le moment, il semble que les « perdants », a contrario d’autres, s’en sortent plutôt bien. Le cinéma affiche une progression de + 0,4 % (+ 16,5 % en 2011). De même pour Internet : + 6,2 %. Sur ce média, l’évolution est de + 4,8 % pour le display et + 7 % pour le search, loin des progressions à deux chiffres auxquelles le média était habitué. En 2011, le display progressait encore de + 14,4 % et le search de + 11 %. Enfin, le mobile et sa progression de + 29 % restent les grands « gagnants » de l’année.
On vient de le voir, les recettes publicitaires sont mauvaises. Paradoxalement, les annonceurs continuent d’investir. Sur un an, leurs dépenses représentent 31 milliards d’euros. Malgré une baisse de 1,3 % par rapport à 2011, elles ont relativement bien résisté à la crise économique en 2012.
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