Yvon Martin
Yvon Martin
Directeur du marketing ING Banque
1992
« Vendre du Ricard au Canada, ce n’était pas évident », se souvient Yvon Martin. Mémoire de son premier job au sortir de l’ESSEC. Il effectue alors son service national en entreprise et atterrit à Montréal dans une filiale du groupe Pernod Ricard. Passage obligé avant un retour en France en 1995. Il passe de Ricard à Reynolds Tobacco en qualité de chef de produit sur Camel. Une marque trop masculine que RJ Tobacco cherche à féminiser. D’où le lancement de Camel Medium qu’il accompagne sur le marché français.
1998
Il sort de l’univers contraint du marketing alcool et tabac. Place à l’alimentaire. Yvon Martin rallie la bannière Danone. « Envie de me confronter à l’univers GMS et grands médias. » Premier poste chez Marie comme chef de produit sur quiches et tartes surgelées. Sa fidélité au Groupe Danone tiendra 14 ans. Successivement comme chef de groupe, responsable des études, alternativement sur Weight Watchers et Marie. Il lui faudra assumer l’enterrement de M. Marie, incarné par Jean-Claude Dreyfus. Un monstre de notoriété qui finit par cannibaliser la marque et masquer le contenu de l’offre. Et il accompagne le regroupement des business unit frais et surgelés qui implique la refonte packaging et identité visuelle de près de 100 références.
2012
Alimentaire toujours, mais versant distribution. Yvon Martin rejoint le groupe Casino comme directeur de la marque. Mission : conforter la stratégie de marque du groupe et de ses MDD. Fort de son expérience Danone, il applique à la distribution les fondamentaux de la marque-enseigne. Bingo, Casino renoue en 2014 avec la performance de ses MDD, dégradée les années précédentes. C’est aussi le temps de l’effervescence du numérique et de l’application de l’e-commerce à la distribution du siècle passé. Cet apprentissage numérique sera déterminant dans le virage qu’il opère fin 2016 en quittant Casino.
2017
Yvon Martin rejoint ING Banque en qualité de directeur marketing et commercial. Fonction qui inclut la communication. Deux pôles, la marque et les ventes, pour lesquels il encadre une vingtaine de personnes. ING affiche son statut de leader en France de la banque en ligne. Obstacle : « Notre marché est celui de la banque de détail, et notre premier concurrent est la banque de réseau traditionnelle. » Le temps est donc celui de la conquête pour faire basculer la clientèle de la banque traditionnelle vers celle de la banque en ligne. Missions pour lesquelles il s’appuie sur Rosapark pour la création, Carat pour le conseil média et le digital, Littlle Wing pour les relations presse. Budget de comm ? No comment.