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Valérie Spohn-Villeroy
Directrice de la communication du groupe CCIP

1987

Après avoir rompu ses amarres lyonnaises pour un séjour de 18 mois à l’université de Georgetown, USA, elle se pose à Paris. Maîtrise marketing-communication au CELSA. Puis premier job chez Pasteur vaccins. Ça dure trois ans, suivis de cinq autres en ingénierie de formation chez Institute for International Resarch. Elle fait un court passage en agence chez The Sales Machine. Décue.

1998

À 35 ans se précise le vrai début de la suite. Elle rejoint HEC Paris qu’elle intègre par la business unit formation continue. Elle en devient directrice marketing et communication. Elle se souvient de la création de cinq pôles, du lancement du site Internet et de la création de la base de données des anciens d’HEC. Et puis, « je voulais appliquer à la formation des cadres dirigeants les concepts marketing de la grande conso. Vendre des programmes de formation comme de l’automobile ou de la cosmétique », dit-elle. Ça débouchera sur le programme HEC Executive.

2011

Elle ne rompt pas avec le modèle HEC, mais rallie la bannière Ferrandi, en qualité de directrice marketing et communication. Elle aime à rappeler que, tout comme HEC, Ferrandi est une des 19 écoles de la CCI de Paris. Il faut alors assurer la scission entre Ferrandi (gastronomie) et Grégoire (ateliers de création). Elle n’a pas oublié ce papier de M le Mag qui titrait « Ferrandi, le Harvard de la gastronomie » qui a sérieusement boosté la notoriété et la réputation de l’école. Après cinq, elle rejoint l’attelage de tête.

2016

Désormais directrice de la communication de la CCI Paris-IDF. « La marque CCI est connue, mais son contenu est mal identifié », observe-t-elle. Et d’énumérer : « 500 programmes de formation, 33 000 élèves, dont 15 000 en apprentissage. » À quoi s’ajoutent le soutien à la création d’entreprise et l’aide au développement international. Valérie Spohn-Villeroy dirige un service de 17 collaborateurs qui s’appuient sur un réseau de 130 communicants locaux ou sectoriels. Un budget de com’ de 3 M€ et le conseil externe de Netsquad, Lonsdale et Image 7. Dernière fierté, la convention signée avec la Région IDF pour la formation de 3 000 apprentis d’ici 2020. Elle a arrêté la boxe française. Reste le ski de randonnée et le golf.