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Thierry Orsoni
Directeur de la communication et des relations institutionnelles de Club Med.
1985
Natif de l’île de beauté, millésime 61. Soleil et lumière du Sud ne sont pas étrangers à son parcours. Bac B puis Science Po Paris. Cette année là, il a 24 ans. Suivent quelques années d’exil nordique. Lille, Fédération des banques populaires. Apprentissage des métiers de la banque. Mais la greffe ne prend pas. Manque de soleil ? Il n’endossera pas le costume bancaire. L’aspiration est ailleurs. Il y a un virus inoculé de la communication auquel son employeur du moment ne répond pas. C’est un géocentrique : Orsoni, çà indique plus le sud que le nord.
1990
Thierry Orsoni répond à l’appel de Sanofi, sous la présidence de Jean-François Dehecq. Il intègre l’équipe de Nicole Cranois, dircom, pour la seconder sur la communication institutionnelle. Il la reconnaît volontiers comme son mentor : « une femme de conviction avec qui je me suis trouvé en terrain de confiance et auprès de qui j’ai beaucoup appris ». Apprentissage des fondamentaux : édition, supports audiovisuels, rapport annuel, relations presse…
2000
« Je n’envisageais pas de quitter Sanofi », mais la balise argos de Science Po l’a alerté : Philippe Bourguignon recherche un second pour la dircom du Club Med. Les deux premières années s’inscrivent en communication de crise. Marque chahutée et remise en cause du modèle économique. Puis succession d’Henri Giscard d’Estaing à la suite de Philippe Bourguignon. Redéfinition du produit et relance de la marque. Séquence de 11 ans. Zone de confort= Bouger. Départ en 2011. Suivront cinq années de Casino (« erreur de casting ») à SNCF en passant par Lagardère Active, passion Olivennes : « J’y étais au moment des interrogations de la presse sur la révolution digitale ». Puis fin de passion, fin de mission, malgré la perspective enthousiaste d’un Open Internet Project.
2016
Club Med, le retour. « J’en étais parti et j’y suis revenu pour de bonnes raisons ». En son absence, il y eut OPA sur l’entreprise. Le réseau des anciens était encore actif et le cordon ombilical n’était pas coupé. « J’avais quitté un Club Med fragilisé. J’ai retrouvé une marque en développement ». Marketing et achat-conseil media sont décentralisés. « A charge pour moi de veiller à la cohérence des messages ». Dans le respect d’une signature : « Amazing you ». Structure courte de 4 personnes et deux agences-conseil « qu’on ne nomme pas ». Mais bon, la pub, c’est Fred et Farid. Et pour les RP et l’institutionnel, voir du côté Elan Edelman. Achat-conseil media ? Traité localement : « ce n’est pas dans mon périmètre ». Et la communication interne est dans le périmètre des Ressources Humaines. Au-delà, restent le ciel, le soleil et la mer qui rechargent ses batteries. Il pourrait être le frère de François Deguelt.
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