Sylvie Machenaud
Sylvie Machenaud, directrice de la communication externe Pernod-Ricard
1984
Enfance parisienne. Bac C puis prépa école de commerce. Ce sera l’EDHEC, d’où elle sort diplômée en 1984. Commence alors un parcours professionnel 100 % anisé. Sylvie Machenaud se définit comme « un pur produit Pernod-Ricard ». Première étape chez Pernod en qualité de chargée de mission communication. Le président d’alors s’appelle Daniel Heymard et le sponsoring sportif est encore ouvert aux marques alcoolisées. Le marketing s’exprime plus à travers les sports mécaniques et le Paris-Dakar que les investissements médias. « Le groupe n’avait que dix ans et j’ai vu, malgré les contraintes législatives, la transformation d’une PME en groupe international. »
1987
Un groupe qui va se développer par rachats successifs au cours des années quatre-vingt-dix : Seagram, Allied Domercq, Absolut… Sylvie Machenaud monte une première marche en 1987, nommée chef des ventes. « J’ai été la première femme nommée à ce poste. Cela s’inscrivait dans la volonté de Daniel Heymard de féminiser les effectifs et de casser le mur traditionnel entre ventes et marketing. »
1991
Retour au marketing en 1991, mais cette fois à l’international. Direction les Pays-Bas en qualité de marketing manager. Une séquence batave de quelques années, suivie d’un break. Priorité à la vie privée. Elle accompagne son mari nommé en Allemagne, puis entre dans une période de maternité. Elle oublie de compter les années : le break durera six ans. Pour autant elle n’a pas perdu la trace des anisés.
2003
Retour au boulot. Elle réintègre Pernod en qualité de directrice de la communication. « Une fonction qui portait sur les marques, pas sur le corporate alors rattaché aux filiales opérationnelles. » En 2013, elle accède à la direction de la communication externe du groupe Pernod-Ricard, sous l’autorité du dircom groupe, Olivier Cavil. Une équipe de huit personnes qui gère les relations médias, les contenus digitaux (sites web, Twitter et Linkdin), l’événementiel ciblé sur les institutionnels et actionnaires, l’AG annuelle et le mécénat.
Elle se dit « work addict ». Mais nage une fois par semaine pour entretenir la forme.