Delphine Asseraf
Delphine Asseraf, directrice digitale, marque et communication Allianz France.
1998
L’année de son premier job. Avant ça, Delphine Asseraf a dû décrocher un bac C, puis une école d’ingénieur, l’ESIGELEC. Elle fait ses classes au département informatique de Cetelem, branche crédit de BNP Paribas. Elle a la bidouille informatique chevillée au corps et sait manier le fer à souder : « Dès 12 ans avec ma sœur aînée, on bricolait sur des PC et je m’initiais au développement de programmes informatiques » se souvient-elle. Bienvenue chez Cetelem comme ingénieur systèmes.
2004
La numérisation du marché du crédit à la consommation est en marche. Cetelem lui propose de piloter la transformation numérique du groupe et de ses 18 filiales. Des filiales dont les niveaux de culture internet ne sont pas égaux. Mission : faire émerger une culture internationale du parcours client dans le numérique. « L’objectif initial était d’arriver à 15 % de l’activité numérique en trois ans. Nous affichions 20 % en fin de 2e année », assure-t-elle. Elle confirme que « le temps du numérique n’est pas celui de l’industrie. On n’a pas besoin de deux ans de recul pour valider une stratégie et imprimer un changement de cap ».
2009
La fin de séquence Cetelem est liée à un changement de présidence. Delphine Asseraf rallie la bannière BNP Paribas en qualité de directrice e-business sur le marché des entreprises. Deux ans plus tard, elle prend la direction du digital, de l’e-commerce et des nouveaux moyens de paiement. S’ensuit le lancement de Hello bank ! en France, et la participation à la création du portefeuille interbancaire Paylib.
2016
L’année 2013 signe sa fin de parcours bancaire. Son expertise du digital la conduit chez Allianz, 1er assureur européen, n° 2 en France. Trois ans plus tard, l’assureur lui confie sa direction Marque et Communication en France. Soit un staff de 30 personnes structuré en trois pôles : Événementiel, Marque-Publicité, Communication-Presse. Ses principaux partenaires externes sont O&M et GroupeM. Mais elle tient à ce que le community management reste en interne. Elle gère un budget de plusieurs dizaines de millions d’euros, sans plus de détail. En 2017, elle dit vouloir « renforcer la proximité en valorisant la co-création tant avec les clients que l’interne ».