Trajectoires

Christophe Toutin

5 octobre 2017

Christophe Toutin, directeur marketing et communication Carglass

1994

C’est un natif d’Eure-et-Loir. À 25 ans, fraîchement diplômé de l’ICD Rouen, il reprend l’affaire familiale : une quincaillerie Weldom. Il accompagne l’évolution de l’enseigne qui migre du centre-ville vers la périphérie, conformément à l’évolution de la distribution. Mais, « c’est parfois compliqué de mélanger relations familiales et professionnelles ». Au bout de quatre ans, Christophe Toutin clôt la séquence Weldom et change de cap.

 

1998

Distribution toujours, mais cette fois dans le pétrole. Un changement de cap qui s’accompagne d’une migration de l’Eure-et-Loir à La Défense. Il entre chez Total comme responsable grands comptes. Découverte du monde du transport routier, puisqu’il a en charge le commerce du gas-oil auprès des transporteurs et des coopératives de pêche. Ç’aurait pu être le début d’un long parcours pétrolier, mais non : « Chez Total, on entre en religion, ou on en sort rapidement », observe Christophe Toutin, qui ne semble pas destiné à vouer un culte à Total.

 

2001

En revanche, le culte de la distribution ne le lâche. Son nouveau port d’attache s’appelle Carglass chez qui il entre comme chef des ventes Île-de-France. L’enseigne a 15 ans à l’époque et « fait 150 M€ de CA ; nous sommes à 400 M€ aujourd’hui », cadre-t-il. Un an plus tard, il passe au marketing pour assurer le développement d’un réseau qui compte alors 180 points de vente (450 en 2017).

 

2013

Son parcours le conduit cette année-là à la direction marketing et communication de Carglass. Une enseigne en situation de conquête permanente parce qu’un bris de glace n’intervient que tous les sept à huit ans. La marque doit donc être présente dans les esprits. Une stratégie qui passe par la prédominance des médias radio et TV avec un slogan incontournable : Carglass répare, Carglass remplace. « En trois secondes, on définit le contenu du service en répétant deux fois la marque », commente Christophe Toutin qui s’appuie sur Havas pour le conseil média, Isobar pour la création, et Wellcome pour les relations presse. Une performance : le numérique ne pèse que 15 % dans un budget de communication de 80 M€, mais assure à la marque 90 % de parts de voix sur la recherche en mot-clé « bris de glace ». Par sa mobilité, le digital complète donc fort utilement les médias de masse.

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