Trajectoires

Antoine Pernod

24 avril 2017

Antoine Pernod, directeur de la communication Auchan Retail.

1988

Il a tourné la page d’une enfance avignonnaise et s’est libéré des obligations d’un service national dans la marine dont il est toujours officier de réserve. Diplômé de l’ESCLA, Antoine Pernod décroche son premier job chez Bouygues, secteur BTP, au service de la communication et du marketing. Une première expérience qui lui vaudra ensuite de participer à la création du service de presse de Bouygues Telecoms.

 

1997

Il effectue une première migration chez PPR (aujourd’hui Kering). Il intègre la DRH pour développer la communication en direction des jeunes diplômés. Une séquence de quatre ans qui lui permet d’accéder à la direction adjointe de la communication. Il assouvit sa passion pour les affaires maritimes en signant le partenariat entre PPR et la course-croisière EDHEC, tout en développant la politique de mobilité entre les différentes enseignes du groupe PPR.

 

2001

Il décroche son premier poste de directeur de la communication au sein de la SSII Steria. Suivront des passages chez Geodis puis Faurecia. L’environnement parisien lui pèse. Il effectue une migration nordique (Hauts-de-France ) en 2009 pour prendre la direction de la communication du groupe 3SI (3 Suisses, Blanche Porte…). Parallèlement, il muscle sa formation en finances à l’ESSEC. « Indispensable quand on travaille à la communication de sociétés cotées », souligne-t-il.

 

2016

Retour aux sources : « J’avais effectué mon premier stage étudiant chez Auchan », se souvient Antoine Pernod, désormais dircom d’Auchan Retail. Fierté d’accompagner le 3e employeur français à l’international. Soit l’encadrement d’une équipe de huit personnes en direct, relayée par des correspondants à l’étranger. Au menu, la communication interne/externe, la communication actionnariale (50 % de salariés actionnaires) et les quatre fondations du groupe. Une devise : « On est toujours meilleurs à plusieurs. » Pas de lead agency : « Je me méfie des groupes de communication intégrée qui pensent savoir tout faire », précise-t-il. Il dit se méfier aussi de « l’incontinence communicationnelle » et privilégie le faire sur le dire.

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