Trajectoires

Anne-Gabrielle Dauba-Pantanacce

1 février 2018

Anne-Gabrielle Dauba-Pantanacce
Directrice de la communication de Google France

Elle est de formation migratoire : Djibouti, La Réunion, Nancy, Bordeaux. Une scolarité voyageuse, au gré des déplacements parentaux. Elle se pose à Paris durant trois ans pour ses études de droit, puis s’accorde une année de césure au service de presse de l’ambassade de France à Washington. Come-back pour intégrer Sciences Po, puis le CELSA.

 

2003

Au sortir du Celsa, A.-G. Dauba Pantanacce connaît son baptême du feu professionnel à Bruxelles au sein de la direction générale culture et communication de la Commission européenne. Un premier job qui fera d’elle une Européenne avertie et convaincue. Un an plus tard, le réseau des anciens élèves du CELSA la ramène à Paris et lui indique la porte du CEA. Pas scientifique pour deux sous, elle utilise son expérience du débat public pour intégrer la direction de la communication du Commissariat à l’énergie atomique, en charge des relations presse. Le déménagement du CEA du 15e arrondissement parisien à Saclay motive son changement de cap.

 

2006

A-.G. Dauba Pantanacce rejoint le cabinet de François Loos, ministre de l’Industrie du gouvernement Villepin. Au menu, la communication et les relations presse. Au quotidien, la politique énergétique, le développement des NTIC, les pôles de compétitivité. Elle a alors 27 ans. « Peut-être trop jeune », confesse-t-elle. Elle ne se sent pas adaptée aux lourdeurs de l’administration et aux rivalités internes de l’appareil politique. Le réseau CELSA va à nouveau guider son changement de cap.

 

2007

Rompue aux arcanes du débat public et aux enjeux des nouvelles technologies, elle répond à une annonce d’une start-up récemment débarquée en France. À la question : Quelles sont les valeurs fondamentales de l’entreprise, elle balance : Liberté, égalité, fraternité. Ça tilte. Le recruteur s’appelle Google. Elle y entre comme responsable de la communication et des relations presse. Au programme, la stratégie de respectabilité d’une entreprise technophile qui ambitionne de conquérir la planète. À l’époque, Google France compte 90 salariés. « Pas encore de navigateur Chrome ni Androïd, juste Gmail », se souvient-elle.

 

2011

La dircom de Google France est mutée à Singapour. A.-G. Dauba-Pantanacce lui succède. Elle encadre un service de sept personnes et s’appuie sur le conseil externe de TBWA pour le corporate et Ogilvy pour les produits. Sur la planète Google, La France pointe en 4e position. D’ici fin 2018, le staff France de Google sera passé de 700 à 1 000 salariés. Au menu, le développement de la numérisation des entreprises. « 80 % des Français achètent en ligne, mais seules 11 % des entreprises ont un site marchand », observe-t-elle. D’où la poursuite du tour de France Google lancé en mai 2017. Soit une tournée de 100 villes assurée avec Magic Garden, pour accélérer la numérisation et la culture digitale des entreprises françaises.

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