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Climat : la campagne de Greenpeace refusée dans le métro et en salles

Campagne / 2 mars 2020

Greenpeace France lance ce 2 mars une campagne de communication conçue avec l’agence Strike pour dénoncer l’inaction climatique des décideurs politiques. Une campagne que la régie publicitaire du métro parisien Mediatransports et plusieurs cinémas n’ont pas accepté de diffuser, sans doute parce que le propos semble trop engagé politiquement. Reste que le dispositif présente un film de 60 secondes, un dispositif d’affichage et une diffusion numérique. Différentes séquences mettant en scène l’aggravation des événements climatiques font apparaître les mots « BLA BLA » en glace, en bois, en plastique, en métal, qui s’effondrent, s’envolent dans des tornades, sont emportés par des inondations ou brûlent dans de gigantesques incendies, avec en contrepoint sonore des extraits de discours ambitieux sur le climat des présidents Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron.

« Dans un contexte où les alertes des scientifiques se succèdent pour expliquer que nous sommes la dernière génération à pouvoir agir, il est surprenant de constater que Mediatransports considère des affiches rappelant l’urgence climatique comme indignes du métro parisien, alors que les compagnies aériennes par exemple y développent des campagnes d’ampleur, incitant les voyageurs à prendre l’avion comme d’autres prennent le métro », souligne Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France.

Au final, si la campagne a été refusée dans le métro parisien et dans certains cinémas, elle est cependant visible à Bordeaux, Lille, Lyon, Montpellier et Toulouse. Un dispositif web a également été conçu pour une mobilisation en ligne qui aura notamment pour objectif d’inviter les internautes à diffuser massivement le film, participer aux marches pour le climat du 14 mars et à s’engager avec Greenpeace via une page dédiée sur le site de l’organisation.

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