Zooms

Realytics se penche sur les comportements hommes/femmes en Drive-to-Web

Etude / 4 mai 2017

Idées reçues, réactivité aux pubs TV, engagement sur des tranches horaires dans la semaine, taux de réactivité en fonction des programmes... Realytics, spécialiste de la convergence TV/digital, a étudié l'impact de 100 campagnes publicitaires TV pour mieux comprendre les comportements hommes/femmes en Drive-to-Web. 

Realytics se penche sur les comportements hommes/femmes en Drive-to-Web. Les hommes sont plus réactifs aux pubs TV que les femmes. Un point d'audience chez les hommes produit 350 visites sur le site de l'annonceur alors qu'un point d'audience chez les femmes en produit 210.
L'étude indique également que la réactivité des deux cibles au fil de la journée est diamétralement opposée. Si le taux de réaction des femmes est progressif dans la journée, celui des hommes atteint son pic dès le matin et régresse jusqu'au soir pour se mettre au même niveau que le sexe opposé. Des niveaux de réactivité qui varient du simple au triple.

Realytics révèle aussi des différences sur cette variable. Si les événements sportifs en direct amènent les deux sexes à se rendre sur le site de l'annonceur auquel ils ont été exposés au spot TV, la similitude s'arrête là. La téléréalité et le JT sont des vecteurs Drive-to-Web chez les hommes, tandis que chez les femmes ce sont les films et les documentaires. D'ailleurs, il est intéressant de constater que contrairement aux femmes, ce dernier programme provoque une baisse de la réactivité en Drive-to-Web chez l'homme.
« Les grands enseignements de cette étude permettent une meilleure connaissance du parcours des téléspectateurs en Drive-to-Web, en fonction de leur sexe, explique Valérie Teboul, Responsable des Etudes chez Realytics. Nous avons identifié trois points qui peuvent expliquer les écarts dans les comportements Hommes/Femmes : l'inégalité dans la sollicitation publicitaire, une manière différente de consommer les programmes et le syndrome des mains prises. »

Selon l’étude, les femmes sont 9 fois plus sollicitées que les hommes par les annonceurs. Là où les hommes exprimeront de la curiosité, les femmes elles, sur-sollicitées manifesteront une saturation. Certains programmes sont plus déclencheurs que d'autres chez les deux cibles, mais les femmes restent néanmoins beaucoup plus attentives aux programmes qu'elles regardent par rapport aux hommes : 370 contre 930 visites/GRP (point d'audience).

Le dernier point qui pourrait expliquer ces contrastes est ce fameux syndrome de mains prises plus courant chez les femmes, car davantage sujettes à réaliser des activités devant la télé : exercices de gym, soins, aide aux devoirs des enfants... Ces habitudes réduisent le temps de mains disponibles pour utiliser une tablette ou un smartphone.
 

0
commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.