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Le drive, un mode de distribution en plein boom

Etude / 15 mai 2015

Véritable phénomène, le drive a pris sa place dans le paysage de la grande distribution française, avec près de 3 500 points de retraits. La dernière étude Nielsen, en partenariat avec la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (FEVAD), révèle en quoi le circuit est à un tournant de sa courte existence.

En quelques années, les drives ont fleuri sur le territoire français : en avril 2015, ce sont exactement 3 428 sites de drives qui ont été recensés dans la base de données Nielsen TradeDimensions. Si le rythme d’ouverture de nouveaux drives a ralenti par rapport aux années 2012/2013 où il se créait 1,9 click & drive, au 1er trimestre 2015, il s’ouvrait 1, 2 click & drive par jour (les click & drive sont des espaces dédiés au drive avec des pistes pour les véhicules et des bornes de retrait créés par les distributeurs).

Sur les produits de grande consommation, le drive s’est déjà adjugé 4% de part de marché annuelle en quelques années (soit 4 milliards d’euros) et représente même 40% de la croissance du chiffre d’affaires de la grande consommation sur le dernier exercice. Sur le début d’année 2015, les ventes en drive progressent encore de +25%, selon Nielsen.

Pour les ménages Français également, le circuit a pris sa place dans leurs courses des produits de tous les jours. Selon l’étude, c’est près d’1 foyer sur 4 qui s’est rendu en drive au moins une fois au cours de l’année passée… et chaque mois c’est 1 foyer sur 10 qui fait ses courses dans ce circuit. Désormais, les familles avec jeunes enfants réalisent 19% de leurs courses de plein (l’équivalent des gros caddies hebdomadaires) en drive, au détriment de l’hypermarché.

« Nos estimations les plus basses donnent une part de marché en progression régulière jusqu’à 5,5% pour le drive d’ici 2018, et plus de 7% dans nos hypothèses hautes, si l’élargissement de la clientèle se poursuit, avance Vincent Cornu, directeur distribution chez Nielsen France. L’effet parc via les ouvertures va mécaniquement s’atténuer, mais le drive garde intrinsèquement un potentiel qui n’a pas encore été exploité pleinement… et une marge de progression en termes d’usage chez les consommateurs ».

 

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