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La crise met les directions marketing et communication sous pression

26 janvier 2011

Alors que 2011 est annoncée comme l’année de la reprise, le secteur de la communication reste prudent. Si les budgets existants risquent de ne pas augmenter, la situation concurrentielle entre les acteurs va s’accroître, provoquant stress et nouvelles résolutions.

Faire mieux que l’année dernière mais sans moyens supplémentaires. Face à ce défi, les directions communication et marketing voient la pression augmenter et les conditions de travail se détériorer. Une enquête publiée par Lewis PR souligne que 30 % des interrogés souffrent de stress. Si bien que 22,4 % d’entre eux affirment devoir apprendre à organiser

leur journée différemment (par exemple ne plus se laisser submerger par les mails quotidiens). Une partie profite de la nouvelle année pour prendre de bonnes résolutions et pratiquer une activité sportive. Certains exploitent l’occasion pour repenser la place de leur activité professionnelle dans leur quotidien.

31,8 % souhaitent raccourcir leurs journées de travail et recréer le lien social distendu avec leur entourage. L’organisation de repas entre amis est citée comme un moyen d’y parvenir par près du quart des personnes interrogées. 15 % pensent également pouvoir recruter une ressource supplémentaire pour les soulager. Malgré cela, la charge de travail pour reconquérir des parts de marché, notamment en augmentant la notoriété de la marque reste la principale

préoccupation des acteurs de la communication et du marketing. L’optimisation des budgets (64,5 % des sondés estiment que l’enveloppe allouée à leur activité n’augmentera pas) est citée comme un enjeu majeur par près de la moitié des directeurs. Afin de réussir ce tour de magie, Internet (50,5 %) et les réseaux sociaux (34,6 %) apparaissent comme des solutions miracles.

L’objectif est de créer une interaction entre les marques et le consommateur final. Les relations publiques (43,9 %) ainsi que l’événementiel (26,2) et les médias classiques (16,8 %) ne sont pour autant pas écartés. D’autre part, 60 % des sondés souhaitent intégrer des cercles d’influence pour étendre leur réseau et trouver de nouveaux partenaires et prestataires. Malgré cette peinture morose, les acteurs de la profession restent majoritairement sereins. 57 % d’entre eux jugent leur rentrée plutôt positive, la totalité reste toutefois sur ses gardes quant aux perspectives à long terme.

Contact : 01 55 31 75 62

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