Brèves

L’Unesco révèle la face cachée du trafic de biens culturels avec DDB Paris

Campagne / 19 octobre 2020

Selon L’Unesco, le commerce des biens culturels représente plus de 60 milliards de dollars en 2018. Près de 10 milliards de dollars supplémentaires seraient échangés de manière illicite. Ce trafic, alimenté par le pillage de zones archéologiques, à l’échelle souvent industrielle, est un vol caractérisé de la mémoire des peuples. C’est aussi l’une des plus importantes sources de financement d’organisations criminelles et terroristes. Pour le 50ème anniversaire de la Convention de l’Unesco adoptée en 1970, l’organisation s’empare de ce problème à travers une campagne internationale. 

L’objectif : sensibiliser le milieu de l’art et tout particulièrement les acheteurs sur les conséquences désastreuses de ce trafic et révéler au plus grand nombre le vrai prix de l’art. 

Les 5 annonces presse imaginées par l’agence DDB Paris empruntent les codes de l’univers de l’art et du design. Chaque visuel présente un objet in situ, intégré de façon anodine à la décoration intérieure d’un acheteur. Mais une accroche vient révéler de façon crue l’envers du décor : financement du terrorisme, fouilles illégales, vols dans un musée détruit par la guerre, liquidation de la mémoire d’un peuple... Chaque annonce raconte l’histoire vraie d’une antiquité volée dans une région du monde (Moyen-Orient, Afrique, Europe, Asie et Amérique Latine). 

La campagne est visible en presse et social media à partir du 20 octobre. 

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